Il y a dans nos cuisines une multitude d’ustensiles qui peuvent à l’occasion être aisément détournés. De l’art culinaire à l’art de la fessée le fossé ne semble pas si grand.
Combien invoqueront haut et fort que la fessée est une cuisine raffinée qui demande parfois autant de préparation qu’un pot-au-feu ou qu’une blanquette de veau.
De culière à cuillère, il est bien question de culinaire, la raie est au menu. Dire que c’est louche, ah non ! L’’instrument n’est pas approprié ; point de soupe à la grimace. Il n’est pas plus utile de mater le cul des marmites et bien que celles-ci soient souvent culottées, elles ne prétendent pas être détournées vers les culs ayant assez à mijoter les cul-curbitacées. Donc il ne faut pas cul-muler l’inventaire au complet de nos cuisines ; une culpabilité cul-pide hors sujet. La fessée c’est culturelle, la cupule est à l’honneur. Point de cul-rare ni de faux culs auxquels je ne voue aucun culte.
Donc si cuisine il est question, regardons de plus près les instruments appropriés pour une bonne cuisson.
Il y a d’abord les cuillères. Cet ustensile peut être de différentes formes selon son attribution, mais également de plusieurs matières.
L'illustration ci-dessus montre des cuillères en bois. Beaucoup connaissent leur usage pour cuisiner, mais comment bien choisir pour attendrir le jambonneau et lui donner une bonne couleur écarlate ?
Selon les goûts des protagonistes, le choix sera certainement différent. Que ce soit cul-ratif ou autre, le cursus de la fessée culinaire en appelle toujours à cul-pidon afin de piquer le croupion d’aïe ! Il s’agit de plaire au point culminant curviligne afin d’en déguster une excellente cul-vée. Le cul-tané doit rissoler, bref une cul-riethérapie bien cul-rieuse.
Pour le présent, bien que les instruments détournés puissent être cul-muler, ce premier volet présente uniquement les cuillères.
La cuillère N°1 est un classique, un manche assez long, entre 35 et 40 cm permet une frappe assez sèche en faisant travailler le poignet plus qu’utiliser l’amplitude du bras. Le touché sur l’épiderme imprime de jolis ovales et si la fesseuse ou le fesseur est inspiré, il peut composer de belles rosaces.
La N°2 est plus courte et plus épaisse. Un bon instrument pour fesser en position OTK. L’impact est, vu la forme plus large d’épaisseur plus importante qu’une cuillère classique, plus claquant et pénétrant.
La N°3 est semblable à la N°1 si ce n’est que le manche est plus court ce qui génère un touché moins percutant à force égale.
La N° 4 est identique à la 1 et la 3, seule son essence change.
La N°5 est une cuillère à riz. En général elle n’est pas épaisse, mais vu sa largeur, elle claque la peau laissant une impression piquante. La plupart des cuillères à riz mesurent entre 22 et 30 cm de longueur ce qui en fait un instrument léger et maniable.
Le bois n’est pas sans défaut, car suivant son essence sa solidité diffère. Le bois d’olivier (N° 2 et 4), certes plus cher, s’avère le plus résistant.
Evitez les ustensiles ajourés. Les évidements fragilisent l’instrument et plus encore quand ils sont fins comme il est montré sur l’illustration présentant les N° 6. Les fessiers méritent des outils de bonne qualité.
Il existe des cuillères en plastique, nylon ou matériaux composites. Je n’ai jamais testé et donc je ne peux comparer. Je sais, mon curri-cul-homme n’est pas complet….
(à suivre)