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INSTRUMENTS DETOURNES

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Il y a dans nos cuisines une multitude d’ustensiles qui peuvent à l’occasion être aisément détournés. De l’art culinaire à l’art de la fessée le fossé ne semble pas si grand.
Combien invoqueront haut et fort que la fessée est une cuisine raffinée qui demande parfois autant de préparation qu’un pot-au-feu ou qu’une blanquette de veau.

De culière à cuillère, il est bien question de culinaire, la raie est au menu. Dire que c’est louche, ah non ! L’’instrument n’est pas approprié ; point de soupe à la grimace. Il n’est pas plus utile de mater le cul des marmites et bien que celles-ci soient souvent culottées, elles ne prétendent pas être détournées vers les culs ayant assez à mijoter les cul-curbitacées. Donc il ne faut pas cul-muler l’inventaire au complet de nos cuisines ; une culpabilité cul-pide hors sujet. La fessée c’est culturelle, la cupule est à l’honneur. Point de cul-rare ni de faux culs auxquels je ne voue aucun culte.



Donc si cuisine il est question, regardons de plus près les instruments appropriés pour une bonne cuisson.

Il y a d’abord les cuillères. Cet ustensile peut être de différentes formes selon son attribution, mais également de plusieurs matières.



L'illustration ci-dessus montre des cuillères en bois. Beaucoup connaissent leur usage pour cuisiner, mais comment bien choisir pour attendrir le jambonneau et lui donner une bonne couleur écarlate ?
Selon les goûts des protagonistes, le choix sera certainement différent. Que ce soit cul-ratif ou autre, le cursus de la fessée culinaire en appelle toujours à cul-pidon afin de piquer le croupion d’aïe ! Il s’agit de plaire au point culminant curviligne afin d’en déguster une excellente cul-vée. Le cul-tané doit rissoler, bref une cul-riethérapie bien cul-rieuse.

Pour le présent, bien que les instruments détournés puissent être cul-muler, ce premier volet présente uniquement les cuillères.

La cuillère N°1 est un classique, un manche assez long, entre 35 et 40 cm permet une frappe assez sèche en faisant travailler le poignet plus qu’utiliser l’amplitude du bras. Le touché sur l’épiderme imprime de jolis ovales et si la fesseuse ou le fesseur est inspiré, il peut composer de belles rosaces.

La N°2 est plus courte et plus épaisse. Un bon instrument pour fesser en position OTK. L’impact est, vu la forme plus large d’épaisseur plus importante qu’une cuillère classique, plus claquant et pénétrant.

La N°3 est semblable à la N°1 si ce n’est que le manche est plus court ce qui génère un touché moins percutant à force égale.

La N° 4 est identique à la 1 et la 3, seule son essence change.

La N°5 est une cuillère à riz. En général elle n’est pas épaisse, mais vu sa largeur, elle claque la peau laissant une impression piquante. La plupart des cuillères à riz mesurent entre 22 et 30 cm de longueur ce qui en fait un instrument léger et maniable.



Le bois n’est pas sans défaut, car suivant son essence sa solidité diffère. Le bois d’olivier (N° 2 et 4), certes plus cher, s’avère le plus résistant.


Evitez les ustensiles ajourés. Les évidements fragilisent l’instrument et plus encore quand ils sont fins comme il est montré sur l’illustration présentant les N° 6. Les fessiers méritent des outils de bonne qualité.



Il existe des cuillères en plastique, nylon ou matériaux composites. Je n’ai jamais testé et donc je ne peux comparer. Je sais, mon curri-cul-homme n’est pas complet….


(à suivre)

EL PROFESSEUR !

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Le Professeur d’Espagnol Acte 1

Je ne me souviens plus si c’est par mon annonce sur la revue du club CLEF ou par ma réponse que j’avais pris contact avec cet homme. Pour ce premier rendez-vous à son domicile après avoir communiqué par téléphone avec lui, j’étais un peu crispé. Etrange, je n’avais plus depuis un bon moment ressenti ce genre d’impression ; sans doute le break de deux ans et ensuite de n’avoir plus joué régulièrement réintroduisait en moi un délicieux sentiment novice.
Avec ce monsieur, nous avions préalablement communiqué nos préférences et nos envies.
Traducteur professionnel il devenait pour le jeu un évident professeur d’Espagnol et moi son élève.

Une fois sa porte ouverte, je découvrais l’homme ; il était d’apparence plutôt joviale et n’avait pas vraiment le physique d’un rigide professeur. De cet instantané, je me souviens avoir pensé que notre relation ne durerait pas plus que cette soirée. Comme déjà relaté, j’avais mes petites exigences et pour bien me driver, il était impératif que mon partenaire ait les épaules pour prendre l’ascendant sur moi. Cependant, je ne suis pas du genre à tourner les talons délaissant le complice comme un journal de la veille. Il est un minimum de correction de ne pas monter sa déception et de faire bonne figure dans le déroulement du jeu et seulement ensuite, avoir une discussion et mettre sur la table nos impressions et divergences afin de corriger les défauts ou de se rendre compte que nous ne serons jamais de vrais compères.

L’homme m’introduisit cordialement dans son bureau et me montra un paravent derrière lequel, comme convenu, je devais me mettre en tenue scolaire. Indépendamment de ce que je ressentais de positif ou négatif pour la ou le partenaire, de me déguiser en écolier m’a toujours fortement excité et quand je me suis présenté à lui en chemisette, gilet et petite culotte courte, mes frissons étaient visibles. Comme prévu j’avais apporté un cahier et un stylo, il me désigna ma place d’un côté de son large bureau et s’installa dans son fauteuil en face. Je remarquais que ma tenue ne l’avait pas laissée indifférent, son petit sourire et ses yeux lumineux le trahissaient.



Comme je le pressentais, il n’avait rien du stricte professeur que j’attendais, ni par l’apparence, ni par le ton et j’essayais de me concentrer au mieux pour entrer dans le jeu… Autant vous dire que je n’y parvenais pas.
L’ambiance était douce, presque trop conviviale et sirotant le thé qu’il m’avait offert, je me forçais de ne pas en rire. J’ignore s’il se rendait compte qu’il n’avait aucune emprise sur moi, mais ce qui m’étonnait, c’est qu’il continuait imperturbablement à me prodiguer mon premier cours d’Espagnol. Il était patient, rigolait facilement de mes petit bons mots, ne m’engueulait pas quand je ne comprenais pas ou faisait semblant de ne pas comprendre, bref il était plus qu’évident qu’il n’était pas à la hauteur….

Bizarrement et inversement de tout ce que j’aurais pu imaginer, cet homme qui n’avait pas du tout le profil exigé selon moi, autre que de m’amuser, avait quelque chose de sympathique. Un brin de naïveté et une gentillesse qui commençait à me toucher. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi ce monsieur m’emportait dans son monde et petit à petit, je me laissais mener par son jeu. Point de brutalité quand par mes erreurs répétées il m’a tiré de ma chaise en m’annonçant qu’il était temps de me punir. Cela ne sonnait pas faux, c’était simplement différent ; il ne m’imposait pas la sanction, il me conviait poliment à la subir. Jamais je n’avais joué ainsi, c’était complètement décalé, presque imaginaire.
Il s’était installé sur son sofa et avec un petit sourire festif, mollement de l’index m’avait désigné le dessus de ses cuisses pour que je m’y courbe, je vous assure que je bandais aussi raide que si le professeur avait été un coriace dont le regard incendié m’aurait glacé et excité de craindre la fessée.



Avec lui je découvrais une autre façon d’aborder le rôle de professeur et par la même occasion celui d’élève. Je crois que me soumettre à quelqu’un qui visiblement n’a pas la force de contraindre et n’a pas d’autorité, ou du moins pas celle qu’il est convenu d’avoir, me plaisait. J’avais tous pouvoirs autant physiquement que caractériellement de lui résister, mais j’avais l’incroyable envie d’être dominé par sa douceur et sa sensibilité.

Si l’homme n’était pas un agressif dans son comportement, en ce qui concerne les fessées, il avait la main d’un bon fesseur expérimenté et savait très bien utiliser toutes sortes d’instruments. Curieux mélange de parfum, avec lui je savourais une friandise sucrée puis soudain le poivre ardent d’un bonbon de farces et attrapes.



Il n‘était plus question pour moi de ne pas donner suite à cette première rencontre ni de marchander. Ce charmant bonhomme m’avait séduit et croyez que j’en étais le premier étonné. Avec les Maraîchers, le Gaucher et d’autres, pendant le jeu c’était du sérieux, j’étais rudement bousculé, engueulé, humilié et châtié et j’aimais ça ; la rigolade et la détente n’étaient que dans les temps de pause. Avec ce « professeur d’Espagnol », il y avait en permanence une convivialité sincère, une douceur verbale et un amusement complètement décalé qu’il arrivait à parfaitement assembler avec le punitif. J’aurais encore l’occasion de parler de lui, mais en ce post, je tiens à le remercier pour tous les bons moments que nous avons passé ensemble.

Dernièrement, j’ai appris que cet homme avait écrit une fiction touchant aux châtiments corporels dont un petit article fut publié sur « La Calotte »


J'AI QUELQUE CHOSE A DIRE

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Au début on ne sait pas, on va ou les autres vont, on sent des mains, on entend des sons, on ne décide de rien. Un statut de marionnette dans un monde déjà fait.
Si un jour mon corps m’a permis d’aller tout seul dans cet espace paraissant bien trop grand, on ne m’offrait pourtant pas l’infini me retenant mesuré dans la démesure.
Je pouvais parler aux autres, les toucher et les écouter. Ils étaient autour, partout, plus grands, pareils ou plus petits comme des poupées Russes désordonnées.
On pouvait tout me promettre ou tout me refuser, j’ignorais encore ce qui me manquait. Je contemplais riant d’être copain, pleurant d’être seul.
L’immensité n’est qu’un nombre de cage qu’on additionne, aller et venir dépend des grilles ouvertes.
Pourquoi donc étais-je là ? Surement posté à une adresse erronée, je ne me sentais pas chez moi.
La solitude trop souvent, solitude morale, la plus pernicieuse… J’étais comme dans un sous bois marchant sur un chemin dont on ne voit jamais où il mène. L’ombre me gelait et si j’y demeurais, elle me coucherait pour toujours. Je ne la craignais pas et pourtant je pressais le pas pour atteindre l’espace où la lumière chaude filtrait entre les feuillages. Etrange attitude, je n’avais pas envie de savoir le jour suivant, mais j’en étais curieux.



Je ne me souviens plus quand il est arrivé, mais un jour nous étions deux. En moi il y avait celui que je montrais et l’autre qui restait caché au regard extérieur. C’était un drôle de filou celui là, il avait de singuliers comportements. Il riait du feu quand moi j’en pleurais et il savourait délicieusement quand je dégustais amèrement. S’il avait été un simple squatteur, je l’aurais flanqué à la porte, mais voilà, rien d’un sans logis quêtant un toit d’accueil, ce voyou était ma moitié !
Il avait des idées bizarres et prenait parfois toute la place, j’en avais honte, il n’était pas normal. J’avais peur qu’on le remarque, qu’on le confonde avec moi et qu’on le montre du doigt avant de me conduire au pilori. Le supporter était un poids dont je me serais bien passé, mais il était toujours là pour sécher mes larmes. Il me tripotait en m’emportant dans des délires inavouables. Je ne pouvais lui résister, il était maître de ces instants que je refusais une fois passés. Je ne lui promettais aucun avenir, mais je savais déjà que j’attraperais encore sa main pour un autre tour de manège.

Robert Louis Stevenson avait dans son roman, séparé en un être entre le bien et le mal comme deux identités bien distinctes et opposées. C’est ce que je croyais aussi au début, mais il n’en n’ait rien, ce frère que je préjugeais autre était et est toujours moi, sans doute le plus authentique. Je vis entre deux mondes, le visible au regard de tous et un second où je m’enferme quand la réalité m’ennuie ou m’exaspère. Ce n’est certes pas un paradis mais c’est encore moins un enfer. C’est là que sont remisés tous mes rêves, mes fantasmes, mes délires et mes plus beaux sommeils.



Un arrangement, faute de mieux, en quelque sorte un mariage de raison entre deux identités qui ne sont pas antinomiques. Ensemble pour le pire et le meilleur, nous avons plus que complices raconté nos bobards… Oui jusqu’à aujourd’hui et demain encore, des années de mensonges à en farcir tant de tomates que le marché de Rungis en serait saturé. Oui d’un côté vivre mon fantasme clandestinement et de l’autre vivre au grand jour un autre bonheur qui pourtant sera toujours incomplet et inachevé. Mentir pour préserver l’un comme l’autre.


Avais-je besoin d’une femme que j’étais incapable d’aimer aussi fort qu’on le peut ? Si je fus amoureux de belles, je ne pouvais les affectionner comme elles le méritaient. Si d’aventure j’avais rencontré une femme s’accordant avec mes fantasme aurais-je connu plus de félicité ? Rien n’est moins sûr car peut-être n’aurait-elle pas été ce que j’espérais. C’est sans doute d’une autre mère dont j’avais besoin pour tout recommencer à zéro.

PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS

LES SPATULES

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Parmi les ustensiles de cuisine qui peuvent être détournés, sont les spatules. Attention, ne pas confondre avec le volatile, donc, n’allez pas courir les marais il y a ce qu’il faut dans les rayons des magasins et vous ne serez pas obligé d’enfiler vos bottes.



Dans l’illustration ci-dessus, la N° 1 est une spatule à crêpe ; Ce modèle mesure entre 30 et 35 cm de long suivant les modèles. Ces spatules en bois sont courtes et très légères ; elles conviennent aux fessées soft, mais attention, elles sont biseautées sur le tour et donc il est préférable de passer un coup de papier de verre pour casser le tranchant…. Tant pis pour les crêpes. Faut savoir ce qu’on veut, ou les crêpes ou la fessée !

La N° 2 peut mesurer jusqu’à 40 cm, tout aussi légère que la spatule à crêpe, elle s’avère cependant un peu plus piquante à l’impact sans toutefois être un instrument sévère.



La N° 3 est une spatule ajourée en Inox qui en général mesure entre 25 et 28 cm de longueur. Le touché du métal est particulier et ne conviendra pas forcement à tous. Pour toutes les spatules en métal, il faut prendre garde que les angles ne soient pas trop vifs et en cas les arrondir. Les vides dessinent sur l’épiderme des traits parallèles et on peut, si on possède un sens artistique, s’amuser à imprimer des formes croisées. Les modèles identiques en plastique sont à proscrire en ce qui concerne la fessée. Bien trop légères et souvent nervuré pour assurer de la rigidité, elles ne procurent pas une bonne sensation à l’impact.



La deuxième illustration, présente (N° 4) une spatule à crêpe de 50 cm le long et par le fait plus douloureuse que la N° 1. C’est vrai, les crêpes ne font pas vraiment la différence, mais vos fesses si.
En N° 5, une autre spatule en Inox, modèle différent de la N° 3 à tout point de vue. De par sa forme et ses dimensions (35 cm) de long, elle est plus sévère que la N° 3.



Bon c’est un petit tour vite fait des spatules…. Il est vrai qu’il y a celle du ski, c’est du lourd, de l’épais et certainement très meurtrissant.  Mieux vaut réserver cette spatule à la neige sauf pour celles et ceux qui préfèrent les fesses cramoisies à une jambe dans le plâtre.




AUTRE RIVAGE

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Un peu avant d’aller sous les drapeaux, je n’avais reçu de fessées d’une autre main que de celle des prostituées. Le résultat et les sensations étaient très loin de valoir ce que j’avais sorti de mon cuir.
Quelques mois plus tard, j’étais bien loin des rues Parisiennes et ce jour, nous étions amarrés aux bites du port de Carthagène en Colombie. Un port militaire et une ville qui offrait à visiter, festoyer et contenter quelques nécessités naturelles.

Il est normal pour un équipage après plusieurs jours de mer sur les ponts chaloupés d’un bâtiment habité au masculin, qu’une fois les aussières assurées et la coupée installée, de presser le pas sur un sol stable pour aller se distraire.



Ville d’un autre monde qui chahutait de rues baroques, d’églises colorées, de remparts épais pesant de vieux canons et des places allumées d’un bon nombre de bordels un peu casino. Celui là nous avait attiré parce qu’il était plus petit et paraissait plus sympa. Une salle enfumée, quelques tables recouvertes de feutrine verte usée, d’autres de bois dont le brillant était bien plus patiné d’usure que de vernis. Un comptoir démesuré aux dorures écaillées et au fond une vieille table de jeu de roulette qui n’avait plus tournée depuis un bon moment. Le sol était de carreaux de terre cuite en deux tons, un plafond mouluré de staffs ocrés de tabac, un escalier de pierre dont les marches étaient recouvertes de moitié d’un tapis qui fut sans doute un jour de neuf, d’un rouge éclatant. L’escalier menait à un étage fermé au regard d’une massive porte ouvragée. L’air saturé de la salle était remué par de gros ventilateurs aux rotations irrégulières qui à défaut de donner un air plus respirable, tranchait une molle mélodie latino sortant de deux grosses enceintes posées au sol de chaque coté de l’escalier. C’était un espace d’un autre temps éclairé par des lustres de fer torsadé, un décor comme on en voit dans les films d’aventures, sauf que dans les studios d’Hollywood tout est faux ce qui n’était pas le cas en ce lieu authentique.

Autre que notre petit groupe de six marins tricolore, il y avait en cet endroit une faune bigarrée et bruyante ; quelques militaires locaux, des baroudeurs, une poignée d’habitués endimanchés et des joueurs de cartes ou de dés. Sur les tables, des verres et bouteilles d’alcool entouraient un cendrier souvent plein à ras bord. Autour des meubles et des vivants, virevoltaient comme des abeilles dans un massif de fleur, six ou sept femmes aguicheusement vêtues. Il y en avait pour presque tous les goûts, minces, bien portante, petite, moyenne, grande, maquillée multi couches, plus sobre, bref un petit échantillonnage de la profession. Elles allaient de table en table, d’accoudés au comptoir aux vautrés dans les fauteuils, provoquant le client et s’offrant à leur compte quelques verres au passage. Atour de nos bouteilles de Chivas, elles s’installaient et riaient en nous racontant mille choses que pour ma part je ne comprenais pas. Elles savaient que nous n’étions pas là que pour lécher le goulot et qu’entre nos jambes, les jours de mer et d’abstinence avaient accru nos ardeurs. Elles nous enlevaient gentiment vers l’escalier, puis porte passée et refermée, les bruits de la salle devenaient secondaires et lointains. Je me souviens de ce couloir à peine éclairé qui à droite comme a gauche conduisait à une double porte identique. En face un autre passage se poursuivait vers l’inconnu. Nous avons pris à droite et une fois la porte ouverte, je découvrais dans une faible lumière distribuée par deux ampoules nues dont les douilles étaient juste tenues par les deux fils, un dortoir au plafond vouté percé de petites fenêtres ovales donnant sur la nuit. Un cloisonnement fermait chaque petite chambrée, peut-être trois ou quatre, je ne sais plus. J’ai regardé mon copain au bras d’une autre et nous avons pouffé autant d’amusement que d’étonnement et vous allez comprendre pourquoi. La femme m’a introduit dans une des chambrées, a accroché un petit macaron rouge sur la poignée, a tourné le verrou puis, après une rapide toilette au petit lavabo craquelé, s’est occupé de moi. Jusque là, c’est relativement classique. Ce qui l’est moins c’est que les cloisonnements n’allaient pas jusqu’au plafond et donc les compartiments était tous ouverts sur le haut.



Profitant de cette petite originalité, avec mon copain qui s’entretenait physiquement avec sa belle dans la chambrée voisine, nous échangions clairement nos impressions dont je vous passe les détails. Point de choses désobligeantes, c’était plutôt humour un peu cul et visiblement, les deux prostitués ne comprenaient pas le français.

Trois soirs plus tard, nous étions de retour dans ce bordel après en avoir visité quelques autres. Une dernière bouteille pour la route vu que le lendemain nous larguions les amarres.

Cette fois ce fut une dame un peu plus âgée et plus typée indienne qui s’installa à côté de moi en tendant son verre pour que je lui verse une rasade de whisky et plus tard, me piquer une clope dans mon paquet de troupe avant, à peine tiré deux bouffées, l’écraser dans le cendrier en toussant. C’est vrai que la goldo troupe c’est du raide. Elle était du genre bien charpentée, avait une peau cuivrée, des yeux aussi noirs que ses cheveux, une généreuse poitrine et de puissantes cuisses que sa très courte jupe exposait jusqu’au triangle de sa petite culotte. 
Presque sans délicatesse elle posait sa main sur ma braguette et tripotait mes effets personnels à travers le tissu. Comme diraient certains, action-réaction ! Ce n’est pas que j’avais envie de galipetter avec la dame, nous avions fait largement joujou durant notre escale et n’étant pas un obsédé de la chose, j’étais largement repu. Remarquez, comme je ne suis pas une épée au lit parce que ce n’est pas ce qui m’excite le plus, l’avantage avec une prostituée c’est qu’on n’a pas besoin d’être un expert, c’est juste un rapide moment pour se soulager qui ne réclame aucun diplôme. Donc la dame me tripotait et même si l’envie n’était pas, à vingt ans il ne faut pas grand-chose pour que la pression monte.
C’est qu’elle insistait malgré mon total désintérêt à son sujet préférant de loin rigoler avec mes deux potes encore à table. Dois-je préciser que nous avions déjà pas mal consommé et juste la pensée de me lever et monter les escaliers s’imposait comme un défi que je n’avais pas l’intention de relever.

A force elle avait fini par me décoller de mon siège et m’entrainer à l’étage. Franchement, ça me barbait grave, mais le prix étant dérisoire je me laissais traîner vers un des deux dortoirs aux petites chambrées cloisonnées. C’est quand elle eut refermé la grosse porte donnant sur la pièce principal que je l’ai retenu un peu en lui faisant comprendre par geste et quelques « no, no » que je n’étais pas vraiment disposé à tremper ma nouille, mais que j’aimerai bien un petit spécial genre petite fessée. Autant vous préciser que si je n’avais bu que du soda, ce genre de sollicitation ne me serait jamais venu à l’idée surtout qu’avec les cloisonnements ouverts au dessus, une fessée ne pouvait que s’entendre clairement et vu que je ne savais pas où était passés certains potes, il était fort probable qu’ils soient dans un des deux dortoirs dans les bras d’une prostitués. A bord d’un navire tout se sait rapidement, fallait-il que je sois assez ivre pour ne plus en faire cas. Elle ne comprenait évidement pas ma demande formulée en Français. L’unique synonyme de fessée que je connaissais en une autre langue était « Spanking » Alors je lui balançais le mot. Elle roula de gros yeux en fronçant les sourcils et pointant son doigt entre ses deux seins volumineux et très découverts. « Spanking, for me, for me ? » me demandait-elle visiblement pas d’accord pour s’en prendre une et presque prête à rouvrir la porte et me jeter dans les escaliers. « non, no… For me » que je rectifiais en posant un index sur mes propres fesses.
Je crois que je pensais sincèrement qu’elle allait refuser, me ramener à ma table et qu’enfin j’aurais la paix, mais il y a des moments où on se dit que les contes de fée ne sont pas que des petites histoires pour endormir les enfants, y’a certainement du vrai dans tout ça. Quand la dame a enfin réalisé le sens de ma demande, son visage s’est illuminé comme les champs Elysées un soir de premier de l’an. Elle me montrait sa main et la posait sur mes fesses en mimant au ralenti le geste d’une claque accompagnant le mouvement par un balancement de la tête réclamant de ma part confirmation. « Yes ! yes ! » que je lui répétais affichant déjà une solide érection qui pointait le devant de mon pantalon.
Toute guillerette, elle me prit la main et m’entraina dans le petit passage d’en face qui était une liaison entre deux bâtiments. Où me conduisait-elle ? En tout cas pas dans un des deux dortoirs ce qui était déjà une bonne chose. Au bout, avec une clef elle ouvrit la porte et me poussa dans un couloir un peu biscornu percé d’un coté par des portes numérotés que je supposais être les chambres des employées du bordel et d’autres établissements de la place. Elle me tracta tout au fond puis me fit monter par un étroit escalier pour à l’étage supérieur me pousser dans une petite chambre agréablement rustique. Pendant qu’elle ôtait ses bijoux, j’inspectais la pièce d’un regard alcoolisé et curieux. Une applique éclairait l’espace, des murs enduits et renduits de chaux, au sol un tapis bariolé de laine assez rêche, un lit recouvert d’un dessus brodé, de chaque côté une chaise, au dessus la photo d’une église sous un verre, sous la fenêtre une toute petite table en plastique blanc, en face une très belle armoire aux portes travaillées et derrière un rideaux de moitié ouvert, un lavabo, un petit miroir dans un cadre doré et une minuscule baignoire cubique à peine assez spacieuse pour y tenir assis. L’ensemble était bien rangé et propre, du moins c’est le souvenir que j’en ai. Je supposais que c’était sa chambre personnelle.
La femme me regardait comme si j’étais un cadeau tombé du ciel, c’était complètement paradoxal car elle semblait nerveuse, excitée presque paniquée alors que l’inverse aurait été plus logique. Moi dans ma demie ivresse je ne me rendais compte de rien, je n’avais aucune crainte et mon esprit ne réfléchissait pas au delà d’une belle fessée alors que je me trouvais quelques part dans un bâtiment dont j’ignorais tout, dans une ville étrangère qui de plus était situé dans un pays où la prise d’otage contre rançon était une pratique assez courante.

Elle me fixait avec des yeux à la fois enjoués et imperceptiblement sévère. Elle s’approcha de moi et déboutonna les deux ou trois premiers boutons de ma chemisette afin de l’ôter par le col. Elle débouclait ma ceinture puis déboutonnait la braguette pour me baisser mon pantalon en me soulevant une jambe et l’autre pour m’en défaire complètement. Elle me déshabillait sans une parole, mais avec des gestes volontairement brusques pour me faire comprendre qu’elle était la maîtresse. Une fois qu’il ne me restait plus que mes chaussettes et mon slip elle tira une chaise au milieu du petit espace entre le lit et le mur et m’attrapa relativement rudement le poignet pour me forcer à basculer sur ses genoux. Je bandais comme un dingue, jamais une prostituée ne m’avais fait tant d’effet.



 Elle à commencé assez sèchement mais sans trop forcer, juste de quoi bien me chauffer. Maintenant elle parlait, je n’y comprenais absolument rien mais l’intonation m’indiquait qu’elle me grondait ou me reprochait quelque chose qui justifiait qu’elle m’administre une bonne fessée. Elle œuvrait en m’appliquant des séries de plus en plus claquées. Les petites pauses étaient ponctuées de propos saccadés.
Elle ne faisait plus son métier, elle se régalait !
Je me souviens qu’avant de me mettre cul nu, elle s’est penché pour glisser une main entre ses cuisses afin de s’assurer que j’étais toujours en de bonne disposition et croyez que je l’étais.
Alors elle m’a glissé le slip aux genoux et balancé de bonnes claques bien pesées. Evidement que ça faisait mal, mais pas un mal pénible ou insupportable, c’était une douleur qui me faisait du bien et c’était la toute première fois que je ressentais ce mariage contre nature. Cela n’a pas duré longtemps, j’ai joui sans retenue sur ses cuisses.

Pas offusqué ni contrariée du tout, elle rigolait et me faisait des grands « Hoooooooooo, hoooooo ! » affichant sa satisfaction.
Je n’avais aucun doute même si je ne comprenais pas ses paroles, mais l’exaltation qu’elle montrait en me lavant le pénis et ses cuisses, me signifiait bien qu’elle avait aussi pris son pied.

Avant que je me rhabille, elle m’avait tiré vers l’éclairage pour regarder mes fesses bien rougies, elle accentuait sa contemplation par des sifflements ravis.




En comptant les dollars que j’avais posés en entrant sur la petite table, elle me fit comprendre avec un large sourire avide, que si je revenais c’était à elle que je devais m’adresser et à personne d’autre. Je lui signifiais tant bien que mal avec des gestes que demain matin notre navire mettait le cap vers les îles des Caraïbes. Point de déception, elle soupira simplement en mimant que c’était la vie et qu’on n’y pouvait rien, du moins c’est ce que j’ai compris.

Cette prostitué fut l’unique qui m’a fait jouir d’une fessée appliquée de très belle façon. Jusqu’à ce jour, pour des demandes similaires j’étais ressortie des chambres avec la bite sous le bras. L’exception qui confirme toute règle. Je suis persuadé, vu qu’elle avait opéré de manière motivée et enjouée, ce qui n’est pas du tout dans les habitudes des prostituées, qu’elle avait ce fantasme. Avait-elle déjà œuvré avant moi ? Je suppose que oui, la fessée est aussi répandue en Amérique du sud qu’ailleurs. Cependant, vu l’illumination de son visage quand elle avait fini par comprendre ce que je désirai, les sollicitations pour une fessée ne devait pas être si fréquentes. Peut-être aussi, que de pouvoir fesser un jeune homme de vingt ans ne s’était jamais produite. De toute façon, cette prostituée d’un autre rivage restera l’exception qui ne fut jamais renouvelée car ce fut la dernière…. Autant rester sur cet excellent souvenir.


J’ajoute pour la petite histoire, que pour le dégrisement, il n’y a rien de meilleur, en revenant à la table, j’étais pleine bourre et parfaitement lucide.

JE VOUS LE DEMANDE

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Racontez-moi en quelques lignes ce que vous inspire cette photographie.

Je vous dirais celle ou celui qui est le plus proche de la réalité.

Ça n'empêche nullement de délirer.

GALERIE DES CULS ROUGES (1)


DÉBOIRE AVEC MODÉRATION (3)

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NUMÉRO DE CIRQUE.

C’était en 2011 et j’assurais du mieux que je pouvais mon rôle de cobaye afin  qu’une apprentie fesseuse soit initiée aux arts de la fessée. (Voir le récit du 6 Janvier 2014 « Cobaye » dans la rubrique « Il était une fois »)

Au pied des Pyrénées j’étais choyé en ce qui concerne les fessées. Je ne me plaignais pas, croyez-le ; de toute façon je n’en avais pas l’intention. Rendez-vous compte, tous les matins j’avais des tartines grillées et beurrées gentiment chapardées par ma fesseuse au Maître. La vie de château !
Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes et Madame l’apprentie drivée par le Maître progressait vite et bien.
Ne pensez-pas que c’était leçon de châtiments 24/24 ; que non, il y avait les récréations et cette merveilleuse région offrait une cour sans mur ni grille autant immense que magnifique.

Donc ce matin là, nous avions projeté d’aller en promenade au cirque de Gavarnie. C’est vrai le ciel n’était pas d’un beau bleu et le soleil était bien au dessus des nuages gris, mais qu’importe, il faisait doux et aucune pluie n’était annoncée.



Une fois sur place, nous voilà empruntant la voie piétonne qui conduit au sentier menant au cirque. Comme pour tous les abords d’un site préservé, avant d’accéder au parc la voie était bordée d’un grand nombre de boutique aux étalages et rayons presque similaires, à l’exception des terrasses de café qui proposent liquides et petits plats plutôt que des souvenirs pas toujours fabriqués maison.
Chemin faisant entre ces devantures et produits bariolés exposés aux touristes, je titillais l’apprentie fesseuse. Juste quelques mots un peu chambrés comme on souhaite un bon vin rouge pour accompagner le fromage. Le maître et le compagnon de Madame en rigolaient, mais cette dernière, même si mes facéties provoquaient son illuminé sourire, préméditait sans doute une vengeance. Bien entendu, méfiant je la surveillais du coin de l’œil ; on ne sait jamais avec les dames, elles sont parfois imprévisibles.
Je ne m’inquiétais pas trop, les quelques touristes qui nous entouraient m’offraient une protection. Nous n’étions plus en privé et je ne risquais rien. En revanche, une fois dans le parc boisé, il me faudra redoubler d’attention, prévoyais-je. L’apprentie serait bien capable avec la complicité du Maître de m’attraper et m’entrainer à l’écart du tracé pour m’en flanquer une en pleine nature. Une fessée bio en quelque sorte.
Que des regards étrangers fussent observateurs n’encombraient pas Madame et sans doute faussement lassée de mes amusants propos, elle attendit sournoisement un peu moins de vigilance pour en trois pas rapides s’approcher assez près et me balancer une claque bien pesée sur le fond de pantalon rebondis de mon postérieur. Je sursautais bien plus de stupeur que de douleur.

- Méçavapanon ?!! Que je rétorquais un peu vexé d’avoir été claqué en pleine rue.

- Cela t’apprendra à te foutre de moi et ne te plains pas, tu mériterais d’avantage une bonne fessée. Me retourna-t-elle en ajoutant : N’est-ce pas mesdames ? Prenant à témoin les deux commerçantes sur le pas de leur boutique.

Incroyable réplique d’une des dames affichant un plein sourire teinté de diabolisme.

- Parfaitement, et si vous voulez nous pouvons vous donner un coup de main. Dit-elle en me regardant fixement.

Grand éclat de rire autour de moi venant du Maître, du compagnon de Madame l’apprentie et quelques rictus de la part du peu de touristes présents dans la rue.
Moi, mon visage genre bouillote en ébullition et plus que probablement de couleur rouge, je me rapetissais enfonçant le plus possible ma tête dans mon col et allongeant mon pas pour prestement fuir l’endroit. Je ne me retournais pas, mon regard uniquement fixé sur le sentier qui allait vers la montagne et la nature qui l’absorbait au détour d’un pont m’offrant la dissimulation et le salut.



Un peu plus tard pendant une pause bien loin des boutiques dans les auréoles éphémères de lumière que le soleil volait aux ombres fraîches des nuages, nous rigolions ensemble de l’anecdote. Amusante certes, mais il y avait au fond de moi comme un blanc qui n’avait pas été comblé. 



Bien entendu sur l’instant recevant la claque sur le cul, j’avais été percuté d’un autobus bondé de honte comme aux heures de pointe et je me suis enfuit avant d’être laminé sur la chaussée. Réaction naturelle, mais en y repensant ; si j’avais laissé les évènements m’emporter que ce serait-il passé ? J’imaginais entraîné dans l’arrière boutique entre mon Apprentie fesseuse et les deux commerçantes. Je me mettais en image ce lieu et la porte refermée derrière moi nous isolant de tout. Je me filmais tiré par une oreille par l’une, déculottée par l’autre puis basculé en travers des genoux de la troisième avide de me flanquer la fessée. Je projetais qu’à chacune leur tour elles m’auraient rossé se régalant de mes rondeurs incendiées, riant de mes plaintes désordonnées.




En fin d’après midi à notre retour dans cette rue, nous sommes repassés devant la boutique, mais contrastant avec une matinée calme, le présent était bruyant et surpeuplé. Lorsque je me suis installé dans l’automobile, me remontait l’amère impression d’avoir raté quelque chose.

LE CHOIX DE L'ARENNE

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Tu étais un brin tapageuse.
Ne réfutes-pas, j’étais là !
On peut même dire, racoleuse.
Pas trop, juste un chouia.




Suffisant pour l’orage.
Celui qui gronda
De colère au passage
Pas sage, tu n’étais pas.



Et ce fut la grêle
Chaude de cuir
Sur tes fesses frêles
Tu ne pouvais fuir.



Certes une belle fessée
Ton corps se tortillais
Méritée et bien pesée
En cadence tu chantais.



Ce n’était plus punition
Je t’entendais trahir
Tu avais un autre ton
Je te sentais jouir.




L'ESCLAVE

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L’esclave

Dans un harem Byzantin
Où pour trouver le paradis
Je m’étais déguisé en chien
Une esclave m’a dit :

Moi je voudrais des perles lourdes
Des perles noires et des émaux
Etre muette et presque sourde
Pour que tu me berces de mots.



Des mots qui ressemblent à la mer
Des mots où l’on voit à travers
Des mots d’amertume et d’amour
Des mots tendres et des mots lourds.

Moi je voudrais des chambres pleines
Où je m’étendrais toute nue
Cerclée de chiennes et de chaînes
Buvant des boissons inconnues.



Des boissons de vie et de mort
Des coupes pleines à ras bord
Où poser mes lèvres mouillées
Sur des sofas agenouillés.

Moi je voudrais un noir esclave
Aux dents blanches fortes et cruelles
Qui partagerait mes entraves
Et qui m’emmènerait au ciel.

Dans la moite langueur du soir
Moi toute blanche et lui tout noir
Il mordrait mon corps en rampant
Avec des lenteurs de serpent.



Moi je voudrais être une fille
Qu’on épuiserait de plaisir
Derrière des vitres et des grilles
Jusqu’à dormir, jusqu’à mourir.

Sous mes paupières violacées
Tu vois je n’ai qu’une pensée
Etre une femme pour de vrai
Une vraie femme s’il te plait.

Y. Glibert  -  S . Lama









ANNIVERSAIRE YOUPLABOUM !

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C’est au minimum gratifiant ! Il y a déjà un bon moment, j’avais pour chou dessiné un avatar. De ma mémoire encombrée comme un grenier d’antiquaire, ce petit crobar était oublié au fond d’une case parmi les nombreux gribouillages accumulés. Voilà que ce jour d’anniversaire, je mire sur le gâteau l’avatar en sucre glacé. Etonné par sa présence mais bien plus par la qualité du graphisme, car il ne doit pas être évident de reproduire manuellement aussi bien un dessin avec cette matière. Les imprimantes n’impriment pas encore en sucre coloré ni ne fessent et puis perso, je préfère le fait main. Pourvu qu’un jour un abruti diplômé n’invente pas des aspirateurs qui fessent, on aspire à mieux. En tout cas, bravo à l’artiste du gâteau !




La pâtisserie, les bougies et le pétillant pour un anniversaire c’est bien, mais il convenait d’accompagner par un petit cadeau maison et ce fut fait.















LA CAVERNE

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C’est une carte postale de vacances ensoleillée ; des montagnes verdoyantes aux sommets tâchés de neiges éternelles en premier plan sur un ciel infiniment bleu. C’est ce qu’on ressent et ce n’est pas un leurre, c’est bien ainsi que sont les Pyrénées en été quand le soleil inonde généreusement le paysage.


Photo Mike.


Pourtant il y a au creux d’une vallée, profondément enfouie dans les forêts sous l’ombre des rochers couverts de mousses humides, un endroit oublié des mémoires et secrètement ténébreux.
Au crépuscule, déjà au prologue bien imprudentes ou imprudents que vous êtes, les ombres s’étirent démesurées, vous capturant de frissons pour mieux vous conduire à l’âtre des tourments.

 Un lieu certes connu de nom, mais ignoré de présence candide. A vous qui, d’un sourire ou d’un clin d’œil sur les blogs et sites convenus, lisez cet endroit d’orthographe commun sans savoir ce qu’il y a derrière chaque lettre, je vous mets en garde, sinon au défi pour les plus téméraires, d’un jour y être invité. Non que vous ne serez mal accueillis, bien au contraire, mais faut-il d’abord que vos pulsions soient fortes et votre folie sans limite pour franchir le seuil de la caverne.


Photo Mira. Fond Mike.


Je fus en ce début juillet ce frivole qui par bravade eut l’audace de pénétrer dans l’antre de Maître Ours et de sa disciple Mira. J’avais le cœur léger d’insouciance croyant de mes hôtes bienveillances et pardons de mon chenapanisme incurable. Une fois en ce lieu, excité que j’étais, tenant haut et fort mon titre imprimé d’or de « Ze chenapan number one » je fus à mon égal, provocateur sans scrupule.

Sûr de moi je l’étais, mais quand la lumière s’estompa dévoré par l’ombre de la caverne mes facéties et mes rires furent rapidement convertis au silence entre les stalactites lustrés et les stalagmites posés.


Photo Mira. Fond Mike.


 Durant Quatre jours, n’avez-vous braves gens point entendu l’écho de mes suppliques traverser les denses forêts et se renvoyer à l’infini sur les parois ?
Bien entendu que vous avez eut vent, il n’y a que les sourds qui ne pouvaient point entendre.


Photo Mike


Hoooo, sur mon tendre épiderme la main qui ne cessait de me rougir, le cuir du ceinturon de me flamber, celui du fouet de me piquer, la souplesse des badines qui me striait, les verges qui m’irritaient et le martinet qui me cinglait. Avais-je tant pêché pour subir nombre de supplices ?


Photo Mira. Fond Mike.


Brave gens, n’avez-vous pas eut pitié, ne serait-ce qu’un instant, de moi ? N’avez-vous pas prié pour que cesse mon calvaire ? Si, bien sûr que si !
Hooooo je sais votre bonté, je sais que vous avez pleuré de mes tourments endurés. Je sais toutes vos peines à m’entendre souffrir. Je sais toutes vos protestations de me voir sous le joug, mais point de remerciement de ma part pour cette compassion, c’était trop bon ! Vraiment trop bon !


Photo et fond, Mike.



DECOMPLEXEE 1

DÉCOMPLEXEE 2


LA CAVERNE 2

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Par moi précédemment déjà instruit de l’existence de la caverne, je vous livre en ces lignes cette nouvelle escapade au pays des montagnes et des ours.

Cette fois je n’étais pas seul, une belle m’accompagnait. Pensez bien qu’il lui fallait un guide, car n’ayant jamais transitée dans ce territoire sauvage, la pauvrette se serait certainement égarée.

Pourtant, d’avoir déjà fait le chemin n’assure pas de retrouver facilement l’antre de l’ours. La caverne se mérite et avant d’y poser son sac il faut vaincre les brumes malicieuses et les entrelacs boisés qui vous en détournent.






Faut-il ajouter afin de prévenir tous prétendants ou prétendantes, que cette contrée est également habitée par une faune dont certains spécimens peuvent être dangereux.




Sans doute nous serions nous perdu, piètre guide que je suis, si Mira et Innocent 1er (allias Nananer ou Namer) ne nous avaient pas interceptés et conduit sur le bon sentier.


Certes ni la Belle ni moi n’étions arrivés les mains vides, présents liquides et solides furent déposés aux pieds du maître des lieux. Non qu’il est obligation, mais simplement le plaisir d’être bien accueillis et peut-être également adoucir notre sort promis.
Doutez-vous un seul instant que nous nous étions rendus à la caverne par hasard ?
Que celles et ceux, naïfs qu’ils sont, croyaient que nous y étions pour vendre le calendrier 2015, ne poursuivent pas cette lecture et ne posent point leur yeux candides sur les illustrations au risque d’être durablement traumatisés.

La Belle et moi avions entrepris ce périple pour délicieusement goûter au frisson de la fessée.
Personne ne peut savoir à l’avance si l’expérience sera couronnée de toutes les espérances rêvées, mais pour moi d’avoir séjourné plusieurs fois à la caverne, me rassurait que cette fois encore, nous en sortirions avec de délicieux souvenirs.

Maitre Ours pour la Belle, Mira pour moi et Innocent 1erdans le rôle du fourbe dénonciateur, délateur et provocateur. Ne donnez pas à ce dernier définitivement cette péjorative étiquette, c’est juste un rôle éphémère qu’il joue avec brio qui force l’admiration, mais jetant le manuscrit une fois les projecteurs éteints et le rideau baissé. Durant les nombreux  entractes le bonhomme est un joyeux ami et redoutablement efficace à la vaisselle.

La belle et moi nous étions choyés et aucune seconde de ce séjour ne fut perdue qu’elle soit ensoleillée de promenades, égayée d’apéro, régalée de plats cuisinés avec amour, jouée en société de jeux ou flambantes de fessées.






Je connaissais la Belle à la table d’une terrasse, en passagère de ma moto, en rigolade et discussion avec d’autres amis dans une soirée ou autour d’un repas, mais je n’avais jamais été frère de jeu avec elle. J’ignorais tout de ce qu’elle était dans la divine folie d’une fessée.


 Point de sorcellerie, comme un malicieux coup de baguette magique qui vous transporte ailleurs, mais pas un ailleurs virtuel, nous étions dans la vraie caverne et sous mes yeux le merveilleux spectacle d’une gamine espiègle dansante et chantante en dégustant le feu de la sanction. Rien de sur-joué, pas de simulacre, pas de geste de trop ni de voix forcée… La belle était naturellement dans sa peau de petite chipie adolescente me faisant totalement oublier ce qu’elle était autrement. Un tout éblouissant de beauté, discrètement parfumé d’érotisme, animée de frissons et dessinée d’un seul jet.
Se détourner m’aurait certainement plongé dans le néant.







Fabriqué de mes mains, un petit cadeau pour le maître de la caverne. J’ai vu, j’ai goûté, je n’en suis pas revenu.






Entre nous l’égoïsme n’est pas de mise.




Gourmands nous l’étions tous, plongeant sans retenu dans un panier rempli de bonnes choses enveloppé de notre joie de vivre.






La lassitude n’était pas au menu. Allumés de soleil, trempés de pluie, les orteils baignés de froid au courant d’un torrent, piégés d’une dictée, égaré sur le plateau d’un trivial poursuite, baladés dans les mystères du Cluedo, Promenés dans la cour médiévale et menacés d’un pilori, nous avons consommé ces quelques jours de bonheur sans penser qu’un matin un peu trop pressé d’arriver nous reconduirait, la Belle et moi au quai gris du départ.


Merci à Mira, la Belle, Ours et Namer pour ce grand moment.


CADEAUX

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Il me fut offert il y a peu par Dame Iris et Titi une figurine représentant Sylvestre et Titi, les deux héros connus de tous les cartoonomes en culottes courtes ou non. Quel rapport aurait cette double figurine avec moi ? Pour celles et ceux qui fréquentent le site de Mister Agramant et plus précisément celles et ceux qui ont imaginé le fameux quartier rouges et ses locataires ou visiteurs amis et complices, le lien est évident. Pour les autres, j’instruis que celui qui porte le pseudo de « Titi » est assimilé au facétieux volatile du dessin animé et pour celui qui porte le pseudo de « Mike » à celui de « Rominet » Ok, ce n’est pas évident pour ce qui est de Mike, mais bon, pourquoi pas… N’empêche, attention touchante et quelquefois ce n’est pas au sens figuratif, ce présent me fut offert et j’en suis toujours très content puisqu’il trône sur mon ordi et ne cesse d’épier tout ce que j’écris et dessine.



Dernièrement, invité à un barbecue organisé par des célébrités du quartier rouge, je passais d’abord à la gare de Lyon pour saluer l’ami Waldo et aussi prendre livraison d’Ellie pour l’emporter sur ma fougueuse machine vers le lieu de braise ou crépitais viandes et saucisses.

Il est de bon ton entre amis du quartier rouge présents de trinquer. Il faisait presque nuit et sous le grand parasol qui nous protégeait de l’humidité des quelques gouttes tombantes de gros nuages qui n’ont cessés de pourrir l’été, un cadeau fut déposé devant mon verre. Le papier satiné de l’emballage reflétait la douce lumière de l’ampoule ; ils me regardaient toutes et tous en m’invitant de sourires à ouvrir le paquet.
Je suis toujours embarrassé et ému quand on me fait des coups pareils, ben oui quoi, vous êtes là peinard à siroter votre apéro et raconter des bêtises quand on vous livre un colis qui normalement est un présent pour ceux qui sont sage ce qui est loin d’être mon cas.

Admettons que ce paquet soit un cadeau d’anniversaire, je l’aurais bien imaginé si c’était la date, mais ce ne pouvait l’être car ma prochaine année attendra encore quelques mois et perso, je ne suis pas pressé. D’accord, le temps était pluvieux, mais point de neige ou de givre et donc, ce n’était pas Noël, pas plus Pâques ni ma fête, alors pour quelle occasion m’offrait-on un cadeau ?

Je ne voyais qu’une seule raison, c’est qu’on m’aimait bien et je vous avouerais que c’est le meilleur motif qui existe à mes yeux parce que si je souffle les bougies de mon anniversaire, c’est uniquement pour me goinfrer le gâteau et picoler le champagne vu qu’une année de plus ne vaut pas à mes yeux plus qu’un verre d’eau pas fraîche.

Donc me voilà face à un truc emballé que je tâte du bout des doigts afin de tenter de deviner. C’est un parallélépipède rectangle, dur avec sur deux cotés de rondes aspérités et cela ne m’inspire rien de précis, il me faut donc déchirer le papier pour découvrir le présent.

Il y a des moments de la vie qui ressemble à du «  çanecepeupa » et pourtant, n’ayant pas ingurgité plus qu’un verre de rosé, et bien c’est « bensiçacepeu »

Quand je réalise le cadeau, je reste sans voix perdu dans une voie qui ne me mène nulle part si ce n’est que l’instant présent reste figé. Parce que faut que je vous dise ; des cadeaux comme ça vous n’en recevez pas beaucoup dans votre vie et je suis bien certain qu’il y en a un grand nombre qui n’en toucheront jamais.

 Sans doute parce qu’Ellie avait posé un mouchoir en papier devant moi que par défit je me suis retenu de lâcher une larme, mais croyez qu’elle était prête à dévaler une joue et peut-être les deux. De toute façon, j’étais cloué !
Il n’y a pas de « merci » assez grand, assez chanté, écrit, dessiné ou tout ce qu’on peut suggérer pour toutes les personnes qui ont pensé, participé et réalisé ce que j’avais devant les yeux.

Commençons par le début, un coffret en bois gravé d’un emblème représentant Fantasmaginaire sur un côté, de l’autre l’arrière du Bouchtrou et au dessus, de métal, le coquin trou de serrure de mon avatar signant quelques uns de mes commentaires sur les blogs.





 La face ouverte de ce coffret fait main par Délie montrait le dos des reliures des cinq tomes de Fantasmaginaire représentant, accolés dans l’ordre, le dessins de Mikael dans le volet 4.



Comprenez-vous mesdames et messieurs l’émotion ?

Regardez bien ses photographies, oui regardez les bien, c’est plus que beau, non pas les photos mais ce qu’elles exposent, c’est ce que jamais je n’aurais rêvé dans les plus envolés de mes songes. Les cinq volumes de Fantasmaginaire avec les illustrations imprimés et reliés.







Saluer le travail accompli est justice, mais bien au delà de ça, c’est tout ce que peut représenter l’ensemble de ce merveilleux cadeau ; encore aujourd’hui, je ne sais quoi dire… Sinon que je suis heureux plusieurs fois parce qu’une fois ce n’est pas assez. Alors à Délie, Mister Agramant, Dame Iris, Ellie, Titi et chou, j’espère que vous entendez ce que je n’arrive pas à formuler parce que je n’arrive pas à trouver les bons mots si ce n’est qu’un « merci » un peu trop modeste au regard de cet extraordinaire cadeau.


ESQUISSES MALES

MÛRIR POUR DES IDÉES...

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 Comme chacun le sait par expérience, les fesses sont la partie du corps la plus pratique pour s'asseoir. Idéalement placées, plus ou moins charnues selon le confort désiré et en général d'une surface sécurisante pour l'équilibre posé du buste sauf si par abus on roule sous la table, mais dans ce cas la direction se dégage de toutes responsabilité.

N'imaginez point autre chose dans mes propos, autres que les deux belles rondeurs de la croupe d'une ou d'un être humain selon les goûts artistiques personnels de chacun. Le reste de l'endroit, je veux dire ce qui représente une étude plus approfondie, n'est pas le sujet de ce post.


Voilà ; donc on s’assoit sur ses fesses, son popotin, ses doublures, son cul, son séant, son joufflu etc.

Cependant, les deux galbes frères attirent d'autres convoitises. ne me demandez pas, qui la ou le premier a eut l'idée d'y envoyer sa main avec une certaine rigueur afin d'en sortir un bref son musical accompagné par le chant primaire de la ou du propriétaire. Chant qui d’ailleurs n'excelle pas d'un riche vocabulaire car il se limite généralement à "Aille ou Ouille" avec certes quelques variantes, mais insuffisantes pour composer une symphonie originale en dix actes.



L'aspect tribale de la musique produite n'est pas sans charme, tout dépend des variations, de la tonalité et des trémolo (trémoli, peut-être ?) de la ou du personnage claqué.

On peut faire un rapprochement entre le fruit qui à besoin de chaleur et soleil pour rougir et les fesses. La main serait donc le soleil des culs et il est aisé de croire qu'il y a un culte adorateur de fesses bien mûres. Ce mot, je suis presque certain que l'origine est bien "cul"


Il y a aussi les adeptes d'un mûrissement par instruments interposés. Toutes les techniques sont bonnes si toutefois le jardinier a l'expérience requise. Point de diplôme, juste l'amour du travail bien fait.



S'il est agréable d'admirer un popotin bien rose, il est plus excitant d'en teindre le velouté en rouge dominant donnant à l'ensemble un tableau bien plus bandant que la Joconde, sans pour cela ignorer le génie de Léonard, mais à mon avis, il aurait mieux fait de la peindre côté verso soulevant jupe et jupons exposant son fessier récemment claqué par l'artiste. D'accord, elle ne trônerait peut-être pas au Louvre, mais la toile aurait certainement fait honneur au hall du Moulin Rouge ; qui pour le coup ne se serait sans doute pas nommé "Moulin".





N'empêche, s'il faut parler franc, que le claquage de postérieur est un usage courant chez nombre de couples qu'ils soient réguliers ou pas.

Et vous ?

EN SOLITAIRE

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Il n'y a pas toujours eut des partenaires...

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